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03/05/2019

COMPTE-RENDU DE CONFERENCE DE PRESSE

TOWA (Transparency for Organic Wine Association) est un collectif citoyen adoptant un prisme de consommateur, et regroupant aujourd’hui 1200 domaines viticoles dans 15 états Membres ainsi qu’un panel de scientifiques (médecins, agronomes, biologistes, juristes) qui se mobilisent pour l’accès à la transparence dans le vin bio et pour une transition majeure vers l’agriculture biologique.

Le 21 janvier dernier, le Professeur André Cicolella et Michèle RIVASI ont souhaité mener une analyse phytosanitaire comparative internationale sur des vins à la fois biologique et conventionnel afin de mesurer la différence qui s’opère entre les deux secteurs en termes de résidus de pesticides chimiques. Pourquoi ? L’objectif étant de détecter si les toxiques soulevés sont classés Cancérigène, Mutagène, Reprotoxique (CMR) et Perturbateurs endocriniens (PE). Aujourd’hui, les molécules classées CMR et Perturbateurs Endocriniens ne sont pas retirées du marché, or il appartient au consommateur de pouvoir acheter ses produits vins en connaissance de cause, d’où le projet de TOWA de rendre compte de la transparence des composés des vins.

Sont présentée dans l'étude, 18 vins de 9 pays, avec pour chaque pays 1 vin biologique et 1 vin conventionnel analysés afin d'établir le plus justement possible la différence de toxicité d'un secteur à un autre. Les pays à l'étude pour l'Europe sont : la France ; l'Italie ; l'Allemagne ; l'Espagne ; la Grèce Également la Suisse pour avoir un exemple de pays européen mais non soumis à la réglementation européenne.

Pour ce qui est des vins hors-Europe : les USA ; le Chili ; l'Australie

Nous mettons en exergue les toxicités étudiées par le Professeur Gilles-Eric SERALINI et reconnues par les agences internationales qui réglementent les pesticides, agences
américaines et européennes essentiellement (EPA, FDA, EFSA, agences nationales sous la responsabilité des ministères) et banques de données réglementaires.


Selon Gilles-Eric Seralini, il est à noter que les matières actives déclarées des pesticides sont commercialisées avec des co-formulants pouvant être plus toxiques (jusqu’à 1000 fois plus comme le co-formulant arsénic retrouvé en 2018 sur tous les produits commercialisés à base de glyphosate et interdit en Europe depuis 35 ans).

-ces co-formulants qui en effet aplanissent les différences entre les toxicités des pesticides reconnues - mais qui sont tenus pour inertes et confidentiels par les firmes de pesticides et surlesquels les firmes chimiques ne communiquent pas leurs études...

 

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